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Jean Gailhac

Mais qui est le Père Jean Gailhac?

Fondateur des "Religieuses du Sacré-Coeur de Marie", qui assurent la tutelle de notre collège, Jean Gailhac est un enfant du pays de Béziers où il nait le 13 novembre 1802.

 

"C'est sur les genoux de sa mère qu'il a commencé à aimer Dieu et le prochain, à prendre en pitié tous ceux qui souffraient".

Séminariste, il donne priorité à la fréquentation de la Parole de Dieu - dont il aime tout particulièrement l'Evangile du Bon Pasteur - et les plus pauvres, malades et prisonniers.

 

Prêtre en septembre 1826, il est, de 1828 à 1845, aumônier de l’hôpital de Béziers. En1834, il fonde le Bon Pasteur, un refuge pour les prostituées et un orphelinat.

Dès lors, il devient nécessaire, pour s’en occuper, de fonder une congrégation, « une famille pour travailler au bien des âmes », ce qui est fait en 1849.

Apollonie Pélissier, qui vient de perdre son mari, Eugène Cure, ami d’enfance du Père Gailhac, devient la première supérieure de l’Institut du Sacré Cœur de Marie, sous le nom de mère Saint Jean. Aux trois vœux religieux traditionnels (pauvreté, chasteté, obéissance), le Père Gailhac en ajoute un quatrième, le vœu de zèle. En 1851, deux irlandaises demandent à devenir religieuses ; c’est aussi cette année là qu’ouvre un pensionnat de jeunes filles. En 1870, c’est la première fondation hors de France, en Irlande.

 

Jean Gailhac portait un regard de foi sur la réalité qui l’entourait, ce qui lui donnait un don de discernement et la capacité d’inculquer sa foi et sa spiritualité. Il avait l’art d’aller à l’essentiel : « Aimer Dieu par-dessus tout et aimer son prochain, ce double amour unifie tout ».

 

Il reste en contact avec les sœurs dispersées à travers le monde et dont la devise de la congrégation est « Pour que tous aient la vie » (Jn 10,10) grâce à de nombreuses lettres :

 

« Les saints font des saints »

 

« On n’allume pas le feu avec de la glace, on ne peut occasionner un incendie en jetant de l’eau ; on n’allume le feu qu’avec du feu ; un charbon éteint ne brûlera jamais une maison. Or vous êtes appelées à faire aimer Dieu ; […] que votre vie toute entière soit tout amour pour Dieu »

 

« Soyons toute flamme pour fondre la glace des cœurs. »

 

« Dieu seul est le principe des œuvres saintes, Dieu seul peut les dilater, les agrandir […]. Il a créé le cèdre du Liban et la petite violette. »

 

« Si la parole attire, ce sont les exemples qui entrainent. »

 

« La moisson est abondante, les ouvriers peu nombreux ; donc conservez-vous. […] Travailler à la gloire de Dieu vaut plus que jeûner. »

 

« En copiant la vie de Marie, vous copierez celle de Jésus Christ car Jésus est le soleil tout divin de la sainteté et Marie en est l’admirable reflet. »

 

Il meurt le 25 janvier 1890 et est déclaré Vénérable en 1972.

 

Francis Renault

Chef d’Etablissement

Collège Saint Luc – Jeanne d’Arc

Juin 2013