Une vie de pensionnnaire

Souvenirs d'une vie de pensionnaire en 1948 rue de l'Epée

A la tête de Jeanne d’Arc la Mère Supérieure Mère Sainte Renée, déjà âgée, était aidée par Mère Saint Marc.

 

Pour faire marcher les neurones, voici une longue litanie de religieuses et de leurs activités :

-Mère Marie-Bernard, les jeunes et le dortoir au dessus de la chapelle

-Mère St Paul, maternelles et CP sous la verrière à l’entrée

-Mère Marie-Chantal, 5èmes, cours de politesse et dortoir « moyens »

-Mère François, musique, anglais et grand dortoir

-Mère Joséphine, 6èmes

-Mère Conception, 6èmes

 

-Réveil : 6h45 : pas de bruit, la chapelle est en dessous.

-La toilette : toutes autour d’une longue table, chacune a son bassin et son nécessaire, un peu d’eau chaude tirée au robinet situé au fond du dortoir, attention à ne pas verser les eaux sales à coté du seau ! S’habiller et faire son lit sous la surveillance aigüe de Mère Marie-Bernard.

-7h20 : chacune à sa place, à la chapelle, laisser les places libres des absentes ou des malades.

-Petit-déjeuner

-8h : la journée d’étude commence : en rang dans la cour, un tour en chantant pour se mettre en train !

 

Tous les jours après les repas nous allons faire une petite promenade de quarante-cinq minutes.

Notre uniforme variait selon les saisons : béret ou chapeau de feutre ou de paille, manteau bleu marine ou veste mais toujours, toute l’année, jupe plissée marine, corsage blanc, blouse bleu nattier, chaussettes ou socquettes blanches bien tirées.

 

La gym, dispensée par Monsieur Tigeot, se passait dans la cour ou sous le préau fermé. Pour ce cours, nous revêtions un maillot blanc, un short bleu marine et une assez longue tunique bleue bordée de blanc !

 

Pour nous les pensionnaires, après l’étude du soir, nous allions prendre le repas à 19h et ensuite nous avions une demi-heure de temps libre, c'est-à-dire jeux calmes, nettoyage des chaussures…

 

En  1948, nous rentrions dans nos familles tous les mois.

En 1949, tous les 15 jours.

 

Le dimanche, nous dormions une heure de plus. L’après-midi, nous faisions une grande promenade en ville ou à Proville « propriété plaisance » avant les vêpres de 16h30.

 

Il me revient à l’esprit les noms d’autres personnes qui ont jalonné cette période comme enseignantes : Mlle Tramblay, Mlle Delfosse, Mlle Victor, Mlle Bernier, Mlle Machelard, Mlle Mory, Mlle Hennebicq, Mlle Maud et de petites sœurs appliquées au travail journalier : Sœur Lucie, Sœur Josépha et Sœur Antoinette.

 

Quel beau film je me repasse !

 

D’après les réflexions et souvenirs de Monique Quenolle-Vermelle

 

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